Alix G
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Il y a tout à digérer dans l'Homme Digéré: Les odeurs, les recettes de mousse au chocolat, de tartes aux pommes et de crème de riz, les repas taiseux où l'on tient bien sa fourchette, le pantalon large du fils comme celui du père, la fragilité de la mère à la parole apaisante, la maladie qui dure douze mois, le directeur d'école, le maire, la fête du village, les prix et les livres, Marion, sa balançoire et ses dessous, les copains, la rivière et les saules, la boite à cigares, les livres, la mort avec le notaire et le paquet de feuilles dont les lettres sont cisaillées par l'élastique. L'Homme assis seul sur son banc...partage des objets et des personnes qui ont marqué son enfance, ses impressions, ses rêves, ses désirs avec le flou et le silence d'un halo lointain qui surgissent dans un rêve.
Le flou et le silence d'un tout aux notes artistiques et poétiques. Une sorte de tempête du cerveau où l'on y reconnait les objets du quotidien qui s'articulent et s'avalent par boulimie pour le lecteur tant le rythme soutient l'haleine et l'envie de lire la nouvelle d'une seule traite sans mastication exagérée des nourritures de ce monde et de son quotidien avec le " y'a pas de fumée sans feu" des chairs flasques et des effluves de tabac à pipe.
Une folie qui oscille entre un cerveau et un duodénum.

Suzanne D
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Ce livre, je le lis vite d'abord comme par gourmandise. Puis je le relis doucement afin de goûter chaque détail, chaque mot, chaque idée: un feu d'artifice !
Puis je le relis encore car mon imagination se plaît et m'emporte vers ces personnages qui se cherchent, se déchirent, se perdent ou se trouvent vers cette terre adorée si bien écrite !J'aime !