Il ne peut rien rester de moi qui puisse réclamer une larme

Auteur : Luc Tironneau Catégorie : Poésie
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Résumé du livre

Les treize chants de la fin, il ne peut rien rester de moi qui puisse réclamer une larme.

Il est une chose qui demeure fumée, qui stagne et croupit : l’amitié… Non, deux : la vie… Un ongle qui se casse sous les dents, il tombe entre deux minces coulées de sang ; une main desséchée par le froid regarde le feu de sa peau écailleuse.

La porte de l’armoire est entrouverte sur les secrets mystérieux des souvenirs cachés sous une pile de vieux papiers, qui relatent une jeunesse sans âge…

Les draps du lit sont habités par un corps solitaire qui pense sans idée… Il traverse les plaines de la nuit en sachant qu’il ne peut rien y voir. L’accélération du temps, la planète tourne plus vite, les réveils s’arrachent aux sommeils langoureux des camaraderies naissantes et surannées avant d’être…

Trop rapides, nous perdons pied sur cette terre, desmodus rotondus qui roule sur elle-même sans se soucier de nos avenirs irréels… Les objets restent clairsemés sur le sol ; un désordre propre règne dans la pièce où le crime aura lieu, dans la pièce où je me tuerai.

Les yeux désespérément ouverts sur la lâcheté de nos rapports, le cœur infiniment ouvert aux lumières d’une chambre sans air.

A propos de l'auteur

Lorsqu’en mai 1988 l’auteur fait imprimer le premier tirage de « Il ne peut rien rester de moi qui puisse réclamer une larme » (titre choisi en hommage à Lord Byron), ce sont des poèmes inclassables que le jeune poète offre à l’assistance présente à la Grotte de l’Horloge pour la présentation du recueil. Inspiré par ses maîtres romantiques classiques tels que Verlaine, Lautréamont ou Hölderlin, l’auteur avait aussi désaccordé dans son luth en prose ou presque, les poètes du 20e siècle (Rilke, Apollinaire ou Larronde), mais aussi la poésie issue du monde musical (Ian Curtis, Michael Gira…).

Cette épopée des ténèbres et du suicide à venir reste néanmoins, malgré quelques articles de presse élogieux et un succès d’estime, à peu près sans écho à l’époque. Le trentième anniversaire de la publication a paru idoine pour sa redécouverte, par une réédition corrigée, revue et augmentée, annonçant la publication prochaine d’un recueil d’œuvres poétiques choisies couvrant la période 1988-2018.

Du même auteur aux Editions du Net : « Honte », « Amor Fati », « L’Eglentreprise ou la religion de l’entreprise », « Drouklazh » et « Tantad ».

Description technique
Editeur : Les Éditions du Net Date de parution : 01/06/2018 EAN13 : 9782312058917 Format : 120 x 190 Poids : 123 g Nombre de pages : 130
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