Coeur de Plume
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Une pépite à découvrir pour chaque mère qui pert un trésor. La mort, voilà une notion terrible à accepter... et pourtant la mort fait partie de la vie, elle n'est que la fin, et l'accepter permet de ne pas perdre de temps et de vivre pleinement sa vie, non ? Il ne sert à rien de se demander s'il y a une vie après la mort, c'est le secret le mieux gardé, puisque personne n'est revenu pour en parler...

Dominique Alias Suna Descors
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Coup de cœur ! Mardi 6 décembre 2022

Je suis passée la semaine dernière une première fois sur votre titre « L’effet mère est infini » sur le site « Les Éditions du Net », et je me suis dit qu'il fallait que je vous lise. Et puis, le temps trop court ... je suis revenue pour avoir le temps de lire le résumé dans la même journée avant de le commander, et j'ai évidemment bien fait. Je l’ai lu d’une seule traite.
Vos mots poignants de douleurs... et puis une remise en question... et puis l'acceptation. Un jour, vous serez réunis à nouveau. Le paradis sera plus clément que notre monde pour vous aimer à nouveau, je serais tentée de dire : continuez à vous aimer tous les deux.
Vos mots aujourd'hui, lui donne une nouvelle vie littéraire... mais il vit dans ces mots, dans la moindre de ces lignes... Il vit dans ces 230 pages, il vit en vous.
Dans l'Au-Delà, il va aimer vos mots d'amour... et ils seront comme des câlins pour son âme. Je vous admire. Merci Madame 🙏Vous redonnez espoir à ceux qui n’en avaient plus. Mes Respects 😊

Mireille Thomasik
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Gros coup de cœur !

Un vibrant hommage d'une maman à son fils disparu.
Un livre empreint d'émotions, où tout l'immense amour et toute la tendresse sont exprimés sur chacune des pages de ce roman témoignage.
Un hymne à l amour qui m'a invariablement tiré bien des larmes.
Un livre à découvrir sur le champ "des possibles", il ne vous laissera pas indifférent et qui vous fera comprendre la douleur de l'absence qui lie une maman à son enfant au delà de sa disparition.
Sandrine Fillassier auteure de talent nous livre ici un superbe ouvrage dédié aux familles qui souffrent de la disparition d'un enfant.
Je ne peux pas m empêcher de penser à mon frère aussi qui a vécu pareil drame.
Respects.

Jeanne 10 décembre 2022
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Gros coup de cœur ❤️

Nul besoin de vous dire Sandrine que vous m'avez remuée. Il n'y a pas de mots assez forts pour décrire les souffrances d'une mère qui a perdu son enfant, à qui la vie a arraché le fruit de sa chair.
Le temps est assassin et tout à la fois notre allié. Et à tenter de concilier, réconcilier le temps de la présence et le temps de l'absence et je dis et redis la portance et l'importance d'instants de bonheur éphémère qui nous dit combien la vie ne tient à rien, à laquelle on tient tant.

Perdre un être cher et maudire la terre entière, verser toutes les larmes et la tristesse que l'on a au fond de soi. Aimer, vivre et vibrer, la vie est faite pour ça et les larmes de joie ou de chagrin que l'on verse sont faites pour ça aussi, pour évacuer le trop plein. Sur le flot des peines, s'interdire de rire, s'interdire les joies, c'est être condamné(e) ou se condamner soi-même à double peine. Des instants, des souvenirs qui serrent le cœur, un jour ou plutôt un soir ma mère m'a dit : cela ne sert à rien de pleurer… elle venait de perdre le roi de son cœur et moi je perdais mon père.

Écrire Sandrine,
Écrire pour quoi, pour qui, pour quoi dire…
Écrire pour soi, écrire pour dire, pour décrire
Aller et venir, ici ou là, ailleurs, quelque part
Faire venir le souvenir, écrire pour faire part et parvenir nulle part.
Partir pour mieux revenir, passé, présent et à venir, écrire au temps que l’on désire
Écrire juste pour le plaisir, plaisir de dire, plaisir d’offrir, écrire autant qu’on le désire.

Écrire pour crier, s'écrier, exister
Écrire pour laisser passer le grain
Pour se confier au grain de papier.
Pour dire ses bleus, ses gris chagrins
Ses gris souris, ses jours de pluie, écrire
Pour aller bien mieux et puis pour le dire.

Écrire des lignes de sa main, écrire pour se faire du bien
Écrire pour ne pas être seule sous un saule pleureur, écrire
Pour parler du passé, parler de l'être perdu, aujourd'hui si présent encore.
Écrire pour prendre à bras le corps la réalité, reprendre la main de son destin
Et moi comme par hasard, au moment même où j'écrivais cette ligne, perdu la main
De ma souris, les touches de mon clavier, ne pas avoir enregistrer le tout et tout réécrire.

Écrire le pire, garder le meilleur, écrire le meilleur et garder le pire.
Écrire quand on a mal, quand on est mal ou bien, écrire même mal, même bien !
Écrire pour supporter ses hier et aujourd'hui, écrire pour projeter ses lendemains !
Et croire enfin qu'il a quelqu'un pas loin qui nous fait comme un signe de la main.
Écrire et puis écrire encore, écrire pour conjurer le sort, écrire pour oublier la mort 😞
Écrire jusqu’au dernier soupir, écrire pour ne jamais mourir… pour ne jamais écrire
Le mot fin au bas du parchemin.

Les choses doivent se faire ou pas, se défaire ou pas. Avancer pour mieux retarder, reculer pour mieux sauter, sur les lignes du temps, il n'y a pas de fatalité à proprement parler, encore moins de culpabilité, sur les aiguilles du temps, chacun, chacune a droit au bonheur.

Des détresses, des heures noires de votre fils aîné, je ne connais pas l'histoire mais sur les parois du temps, au cœur du laboratoire des pensées, écoutez ce message qu'il vient de vous livrer, vous délivrer d'un poids, tel un pois de senteur :

" Ma petite maman à moi,, là ou je suis, je suis bien, prends bien soin de toi, loin de toute culpabilité et mélancolie, vis ta vie de femme, il y a du bonheur pour deux. Je sais que tu es, tu sais que je suis présent à tes côtés, je sais que tu m'as aimé et que tu m'aimes encore, je sais que tu m'as donné le meilleur mais de me rejoindre, ce n'est pas encore l'heure. "

Vous pouvez être fière tout comme il doit l'être et moi Sandrine je vous envoie une pensée du fond de mon cœur.

Legrand
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Une immersion totale dans les écris d'une auteure qui a du talent. Un récit qui met en émoi par ce jour tragique. Tous ces jeux de mots subtiles mais tous aussi poignants les uns que les autres. J'admire ton courage. La vie est injuste, les autres infâmes et personne ne peut comprendre cette tristesse. Il est fier de toi, tu peux en être sûre.

Corinne le 31 décembre
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Un énorme coup de coeur pour ce roman biographique.

Il n'y a pas de mot pour désigner un parent qui perd un enfant, il est temps d'y remédier.
Ce livre est sublime dans son écriture, quelle souffrance éprouvante et éprouvée jusqu'à l'âme.
RESPECTS MADAME.

Corinne
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Coucou Sandrine, j'ai pris le temps de lire ton livre. Tu as une belle plume. Tu décris bien tes émotions. Voici mon retour :
Tu mérites d'être Lauréate d’un prix littéraire très envié pour ce récit.
Un tremplin vers demain, des lauriers roses bien mérités pour Maria, elle qui n’est pas bardée de diplôme et pourtant je mets l'accent sur sa plume : du pur génie ! Auréolée de sa toute nouvelle notoriété livresque, c'est une reconnaissance, un coup de cœur, pour un écrit du cœur, un flot de mots qui du fait d'être plus maîtrisé aurait été moins spontané : du pur vécu au pied de ses lettres.
Une nouvelle qui l’a monopolisé un moment intense de rédaction.
Sa déposition en tant que témoin oculaire est exceptionnelle.
Elle est coupable et victime de sa facilité d'écrire.
C'est un coup de maître, un coup de sang, un cri du cœur brisé qui ont fait bouger les lignes de ses corrections sur des points d'inflexions.
C'est un pied de nez à la vie, oscillant entre la colère et l’injustice aux événements qui l'ont emplie, amplifiée, une histoire-témoignage si émouvante, si éprouvante.
Un récit bouleversant où l'auteur nous invite à découvrir son jardin... intérieur/extérieur, côté cour, côté jardin.
Nous découvrons l'endroit, et l'envers du décor médical sans étincelle.
Le « Je » employé introduit une part entière d'autobiographie et une douce proximité avec le lecteur choqué par les images que renvoie le récit, ainsi en sachant à quel point, quel degré l'auteur est impliqué, ne soyez pas étonné que j'évoque cette héroïne, en lui déroulant le tapis rouge de sa vie à la troisième personne qui a fait preuve d’une singulière présence et ouverture d’esprit.
Sandrine est empreinte de poésie, avec une impalpable ombre au tableau noir anguleux de ses sombres pensées.
Ce mini ouvrage est un exutoire, un rebroussement et pourtant, il ne la pas guérit de ses blessures internes, au contraire, c’est une écorchée vive, attendu qu’elle devra replonger dans ses sanglots longs et monotones pour enfanter son prochain manuscrit.
Bonjour tristesse !
Respects !

Isabelle Cayéré
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Je viens de terminer le livre de Sandrine Fillassier " L'EFFET MÈRE EST INFINI " ❤️... Autant vous dire que ses mots percutants, poignants et bien pesés sont allés me chercher dans mes tripes !!!
Je ne sors pas indemne de cette lecture puissante, car cette maman endeuillée ça pourrait être vous, où moi...
PERSONNE n'est à l'abri du malheur !
La cigogne a frappé deux fois à sa porte pour son plus grand bonheur. Elle est heureuse et s'épanouit pleinement dans sa vie de famille auprès de son mari et de ses deux garçons, jusqu'au jour où tout bascule ! Son fils adoré Julien ( diagnostiqué bipolaire) vient de se suicider... TOUT s'effondre ! ( sa vie, ses repères, ses certitudes...) -Comment accepter L'INACCEPTABLE ? Malheureusement, il n'y a pas de recette... Chacun fait ce qu'il peut et c'est déjà beaucoup car chaque pas de fourmi compte ! J'admire cette femme pour son talent, sa franchise, ce qu'elle EST car elle ne triche pas avec ses sentiments...Ce livre elle avait un besoin vital de l'écrire : pour elle, mais aussi pour dire à son Juju qu'il l'accompagne chaque minute et aussi pour lui crier son AMOUR ÉTERNEL. D'ailleurs à la fin l'auteure nous offre de magnifiques poèmes qu'il avait écrit. Cet ouvrage peut aider des parents qui traversent le même chemin épineux, car Sandrine aborde tous les sujets qui gravitent autour de ce terrible drame ( la vie de couple "après", la malveillance des gens, la solitude, la culpabilité...). Elle comme moi croyons aux Anges, donc aux signes 😉🙏... Nous pensons très sincèrement que nous ne sommes JAMAIS seuls et que les défunts sont à nos côtés pour nous aider malgré tout à porter cette putain de croix🙏👼!!!...
Quant aux oiseaux de mauvaise augure, j'ai un petit texte pour eux... Ce n'est pas de moi, mais ça calme !!!
" Avant de me juger, mets mes chaussures, parcours mon chemin, trébuche où j'ai trébuché et relève-toi comme j'ai essayé de le faire, vis mes peurs, mes doutes, et APRÈS SEULEMENT TU POURRAS ME JUGER" !

Danièle Denebourg
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31 mai 2023
Bonjour à tous.
Voici mon retour de lecture sur ce roman témoignage de Sandrine Fillassier.
L'effet mère est infini, Messages de l'au-delà ...
Auteure, Sandrine Fillassier
Éditeur, Les éditions du Net
225 pages
Genre , Témoignage , fait vécu, Bipolarité, suicide, Résilience, Une vie après la mort.

Résumé :
Sandrine cherche désespérément des signes de son enfant disparu depuis le 15 avril 2015 . Julien était bipolaire et s'est volontairement donné la mort. Depuis ce drame inaccessible, elle tente de se reconstruire pour enfin envisager un avenir afin de pouvoir vivre avec son absence . Sept longues années insoutenable d'un deuil douloureux et sans nom sont retranscrites de façon chronophage dans ce livre mémoire. Elle y décrit son essence de femme tourmentée et "désenfantée* à la suite de ce suicide , sujet encore tabou dans notre société
Par ce récit tragique, elle explore la mort sous plusieurs angles et la souffrance engendrée.
Par ce livre psychologique Sandrine désire éclairer les esprits à l'aide de cette lumière qui brûle en elle grâce à la part divine de son fils .qui continue à scintiller ici bas .

Mon ressenti :
C'est une perle dans le registre des témoignages nous relatant la perte d'un enfant chéri par mort volontaire, le suicide étant sujet tabou encore de nos jours ..
Sept longues années se sont écoulées depuis que Julien a décidé d'en finir avec la Vie , dans sa 24 ème année. Comment se relever après un tel drame ? Il faut avoir beaucoup de courage pour affronter les méandres du deuil et Sandrine en a eu énormément pour ne pas sombrer.
L'écriture a été son principal exutoire pour lui permettre de vivre dans les souvenirs de Julien.
Coucher sur le papier ses maux en jouant avec l'envers des mots, comme elle sait si bien le faire, sa marque de fabrique, son style unique et particulier, a été sa planche de salut
Sandrine est une architecte des mots , elle sait poser les bonnes fondations à la manière d'un maçon expert. La construction des phrases mêlant syntaxe et vocabulaire recherché un soupçon de poésie ,cimentent le tout et cela donne un récit exceptionnel.
La résilience est un parcours du combattant pour tout un chacun, des sentiments profonds refont surface, l'impuissance, la culpabilité, surtout lorsqu'il s'agit de suicide. Sandrine a culpabilisé de n'avoir pas su aimer suffisamment son fils pour qu'il choisisse de vivre malgré sa bipolarité.
Mais c'est loin d'être le cas, elle l'a couvé comme une Maman Louve.
Dans ce témoignage poignant et émouvant, il y a une lueur d'espoir sur la Vie après la mort.
Sandrine explore les visions du spirituel et du monde paranormal à travers des signes perçus par elle et son conjoint.
Sandrine est Amour et cet amour lui permet de se connecter à la part divine de Julien, son étoile qui scintille pour elle.
Je conseille ce livre à toutes les mamans qui ont été marqué par un drame similaire., à tous ceux et celles qui souffrent en silence de la disparition d'un être cher .

Laura
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Madame Fillassier,
Bonjour,
Je suis en train de lire votre livre, L’EFFET MÈRE EST INFINI.
C’est par pur hasard que je suis tombée sur une publication Facebook et c’est ainsi que je me le suis acheté …
Même si je ne crois pas au hasard….
Comme vous, il y a 2 ans je devenais orpheline d’un merveilleux fils , que nous devenions mon mari nos 2 filles et moi orphelins.
Je me retrouve à 100% dans vos mots, vos phrases..
Vos émotions, votre ressenti, votre écriture je les partage comme si je les avais écrit ..
Excusez-moi de l’audace mais je suis très sincère, car à travers vos lignes et les pages de votre livre, j’ai l’impression de m’écouter.
Je suis arrivée au chapitre 10.
Alors seulement moi, je ne crois pas en Dieu, aux saints aux anges…
Mais je pense que oui, à l’image de ces femmes légendaires, qui nous ont précédées, EVE, MARIE et tant d’autres, nous sommes des héroïnes, car comme elles, nous avons dû assumer le sacrifice de notre fils bien aimé.
Et je persiste à croire également que l’univers avait un autre projet pour nos fils …
Car si je ne crois en aucune forme de vie après la vie, je suis persuadée que nous sommes animés par une énergie et que cette énergie nous survie.
Regardez - nous…
Nous restons debout et nous continuons de briller grâce à l’énergie que nous envoie l’Univers.
Depuis 2 ans …
Et puis se serait trop long à écrire.
Depuis 2 ans, je survie…
Alors oui je ris , je pleure aussi, je me donne chaque jour une raison de me lever.
Et je continue de vivre dans un monde qui n’a plus aucun sens et en ressentant la fin de l’humanité.
Je termine par me présenter..
Je suis Laura et j’ai 53 ans.
Il y a 2 ans, le 9 juillet, mon fils Simon perdait la vie au retour d’une soirée d’intégration en seconde année de médecine.
Une fin tragique, car il a été percuté sur l’autoroute à 700m de notre domicile.
J’avais un fils brillant, parfaitement sain d’esprit, soucieux de sa santé, discret et tellement humble.
Du premier jour de sa naissance au dernier j’ai été une mère poule toujours au près de mes enfants.
Rien n’aurait pu prédire cette fin tragique qui reste inexplicable encore aujourd’hui, car si je dois m’habituer à l’absence de mon fils et me résigner, je suis en train de mourir de ne pas savoir et de ne pas comprendre pourquoi.
Nous vivons près de Villeneuve-d’Ascq.
Merci pour votre livre, je me sens moins seule et apaisée car c’est tout ce que j’aurai pu écrire, un soulagement pour mon âme.
Avec mes meilleurs sentiments,
Merciiii.
Laura.