Non à l'excision
Nguel Wassila (ancien nom de Diakhao-Sine l’historique capitale du royaume seereer), tiraillé entre un passé frappé du sceau des ancêtres et un présent dominé par une jeunesse passionnée d’ouverture.
Deux fillettes viennent d’allonger la longue liste des décès à la suite d’une excision coutumière. Face à ces multiples décès causés par une pratique ancestrale, les jeunes se révoltent.
Informée, la gendarmerie procéda à l’arrestation de l’exciseuse du village. Ses proches soupçonnèrent les jeunes de délation. Des sages, conscients de la situation, s’en ouvrent à un conclave qui a pour but d’harmoniser les relations entre les différentes générations tout en donnant des directives à chacune d’elles.
Non à l’excision est un appel à une harmonisation entre deux concepts complémentaires : s’enraciner et s’ouvrir.
Enfant, Cheikh Diouf fut choisi pour garder le bétail dans son village à Maronème. Mais Simon Bouré Diouf, l’inscrivit à l’école de Kayar dans le département de Thiès. Il termina son cycle primaire à Sassar Niakhar. Après le Cepe au Cm1 et l’entrée en 6ème, il fut admis Major de sa Promotion au prestigieux Prytanée Militaire Charles N’TChoréré de Saint-Louis.
Il est un militant engagé pour la défense des droits humains. Sur le plan professionnel, Cheikh Diouf s’active dans les BTP.
Son premier roman, « Coups bas entre socialistes », édité à Paris par L’Harmattan en novembre 2017, relatait des conflits internes de positionnement dans le Parti Socialiste du Sénégal.
Cheikh Diouf revient avec « Non à l’excision ». Dans ce livre, l’auteur, à travers une dénonciation de l’excision féminine repose l’éternel débat du conflit des générations.