Vingt minutes sous la Manche
Alors qu’elle s’apprête, avec son mari, à accueillir ses parents chez eux à Reggio-Emilia, en Italie, Laura apprend le décès brutal de Marcello, son père.
Elle se rend alors en France, à Nice, pour les obsèques et passe quelques jours dans l’appartement familial, avec Jeanne sa mère. Mère et fille n’ont jamais été proches et ces journées en tête à tête vont être difficiles pour elles deux.
Pour faire diversion à leurs incompréhensions, Laura va se plonger dans l’histoire de sa famille italienne et de Marcello, ce jeune Réggian émigré à Nice au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
S’accrochant aux souvenirs de son père, elle va traverser le vingtième siècle et le chaos des deux guerres mondiales et de la dictature fasciste.
Un besoin, pour Laura, fille d’émigré émilien, de revivre ses origines.
Professeure de langue française et italienne, Marie-Hélène Fourmond, d’origine parisienne mais niçoise d’adoption a vécu à Reggio-Emilia, ville emblématique résistante du Nord de l’Italie où elle a enseigné et dont elle est tombée littéralement amoureuse. Bouleversée par l’histoire de l’Emilie romagne, elle rend hommage dans ce roman à tous ceux qui se sont battus au péril de leur vie pour vaincre le joug nazi-fasciste et recouvrer leur liberté.
Depuis l’adolescence, l’écriture est pour elle une autre façon de respirer. Poèmes (premier Prix de Poésie en vers libres de France et des pays francophones, 1983), nouvelles, romans, les mots la mettent en « état d’urgence » et elle n’a d’autre choix que de les exprimer. L’amour est l’essence de ce qui l’anime, l’amour des mots, du langage comme une nécessité de partager. « Les questions de l’amour, de la recherche d’humanité et de la liberté ont ainsi toujours été au cœur de mes écrits et de mes engagements.
Et si je devais cesser d’écrire… je continuerais d’écrire ! »