J'ai vu Ricardo finir
Ricardo, ex champion d’Afrique de Basket-ball et haut cadre, rencontra pour son malheur Mme Débohi Drissénon, fondé de pouvoir de sa banque. Celle-ci était membre des Madones Serties, une secte de femmes qui avaient pour unique ambition d’être des veuves riches. Par des micmacs, elles réussirent à l’isoler de tous les siens afin d’en faire une proie facile et le tuer. Pour y arriver, elles lui flanquèrent d’abord « une épouse ». Puis, elles mirent à contribution leur réseau composé de gourous religieux, d’hommes de loi, d’agents de sécurité, de domestiques… Elles y parvinrent, plus facilement que prévu.
Né à Gogoguhé-Blabouo dans la sous-préfecture de Boguédia, département d’Issia, dans la région du Haut Sassandra en République de Côte d’Ivoire, Lébato Noël Yoroba est enseignant de formation, mais aussi un talentueux footballeur. En 1998, il mit fin à sa carrière de footballeur pour continuer sa carrière politique qu’il avait entamée huit années plus tôt. Suite à la crise postélectorale de 2010 dans son pays, il fut contraint à l’exil en 2011. De retour au pays après deux années de souffrance, son intérêt pour l’écriture s’accrut.
En avril 2019, il publia son premier ouvrage littéraire, un recueil de huit nouvelles « Face à face dans un dialogue dos à dos », un véritable pamphlet de la vie en société dans une Côte d’Ivoire qui peine à redécoller.
Le voici qui nous revient, une seule année seulement après, avec un groupe de plusieurs textes inscrits dans une gamme qu’il baptise lui-même « Match contre la vie », dont est sorti cet ouvrage « J’ai vu Ricardo finir ». Ce thriller nous plonge, avec force détails qui font froid dans le dos, dans l’univers implacable des « Veuves Noires », ces dames de la haute société dont l’unique but dans la vie est de devenir de riches veuves, et des abonnés à la cybercriminalité appelés « brouteurs ».
En outre, il a plusieurs autres textes littéraires, des textes sur les us et coutumes de son peuple, plusieurs poèmes, des analyses politiques non encore édités, à son actif. Puisse Dieu lui permettre d’en publier une grande partie pour le plaisir des lecteurs.
