Tout au cours de "L'homme digéré", nous nous trouverons, me semble-t-il dans un espace imaginaire, littéraire, où la réalité n'est plus un critère. C'est pour cet espace, l'espace de l'onirisme de veille, qu'il me semble important de parler, dans ce numéro 34 de notre revue " Imaginaire & inconscient" de l'ouvrage de Maud Roy...Pourquoi ne pas retenir pour conclure cette phrase de la p 58," Se résoudre, est-ce dissoudre dans la raison?" Dans laquelle s’illustrent la place des mots, leur chair, leur épaisseur, leur creux et leur contenance, présents dans tout l'ouvrage.
quelle maitrise du langage. Loin des clichés, les images et métaphores expriment savamment le trouble, le rêve et, même si le sens est parfois obscur( pour moi je l'avoue) la langue est envoûtante. Chapeau bas, quel talent. les descriptions sont des petits chefs d’œuvre !!
Maud Roy nous offre une bien belle écriture, sensible et exigeante. C'est un texte à lire et à relire qui démontre encore une fois que la profondeur du propos n'est pas nécessairement proportionnel à la taille de l’œuvre.
cela semble calme puis la tempête survient transitée par les rêves que le narrateur exprime, on sent la folie mais est-ce folie que cette bataille avec cet espace immaitrisable des rêves ? On peut se sentir perdu pendant ce moment de Trafalgar et puis, le calme se rétablit et la chute !!!
Écriture forte, prenante, inclassable.
Je bois certains passages, me perd dans d'autres mais qu'importe, j'y reviens, y recherche le sens. Pour moi c'est puissant, profond, osé, un plaisir de retour sans concession dans mon enfance... c'est sensuel, fantasque à la limite de la folie. C'est très bien mené d'un bout à l'autre.
Au-delà de l'histoire, ce que j'aime dans cette écriture est la façon dont sont associées les idées, les abstractions avec des sensations car elle produit des images sensorielles auxquelles je ne m'attends pas et que je ressens très fortement.
j'ai entendu que chaque histoire a une résonance et peut venir percuter celle de l'autre comme un mécanisme d'horloge...tout s'imbrique, tout est lié, tout résonne.
Merci ô combien de ce livre très prenant! Magnifique écriture ! J'ai retrouvé un peu de Valère Novarina que je recommande du reste. Il s'agit d'un dramaturge qui a vécu l'expérience du suicide. A lire et à relire tout comme cette écriture qui opère des associations tout à la fois étranges, concrètes, évocatrices palpables. J'ai beaucoup aimé.
Beau livre-poème où chantent la folie, l'amour, la haine et aussi la violence et la tendresse de la terre, la danse des étoiles...
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Tout au cours de "L'homme digéré", nous nous trouverons, me semble-t-il dans un espace imaginaire, littéraire, où la réalité n'est plus un critère. C'est pour cet espace, l'espace de l'onirisme de veille, qu'il me semble important de parler, dans ce numéro 34 de notre revue " Imaginaire & inconscient" de l'ouvrage de Maud Roy...Pourquoi ne pas retenir pour conclure cette phrase de la p 58," Se résoudre, est-ce dissoudre dans la raison?" Dans laquelle s’illustrent la place des mots, leur chair, leur épaisseur, leur creux et leur contenance, présents dans tout l'ouvrage.
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quelle maitrise du langage. Loin des clichés, les images et métaphores expriment savamment le trouble, le rêve et, même si le sens est parfois obscur( pour moi je l'avoue) la langue est envoûtante. Chapeau bas, quel talent. les descriptions sont des petits chefs d’œuvre !!
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Maud Roy nous offre une bien belle écriture, sensible et exigeante. C'est un texte à lire et à relire qui démontre encore une fois que la profondeur du propos n'est pas nécessairement proportionnel à la taille de l’œuvre.
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cela semble calme puis la tempête survient transitée par les rêves que le narrateur exprime, on sent la folie mais est-ce folie que cette bataille avec cet espace immaitrisable des rêves ? On peut se sentir perdu pendant ce moment de Trafalgar et puis, le calme se rétablit et la chute !!!
Écriture forte, prenante, inclassable.
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beaucoup d'intensité et de subtilité à la fois, j'aime la façon de tisser le réel et l'onirique dans une texture dense.
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Je bois certains passages, me perd dans d'autres mais qu'importe, j'y reviens, y recherche le sens. Pour moi c'est puissant, profond, osé, un plaisir de retour sans concession dans mon enfance... c'est sensuel, fantasque à la limite de la folie. C'est très bien mené d'un bout à l'autre.
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Au-delà de l'histoire, ce que j'aime dans cette écriture est la façon dont sont associées les idées, les abstractions avec des sensations car elle produit des images sensorielles auxquelles je ne m'attends pas et que je ressens très fortement.
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j'ai entendu que chaque histoire a une résonance et peut venir percuter celle de l'autre comme un mécanisme d'horloge...tout s'imbrique, tout est lié, tout résonne.
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Merci ô combien de ce livre très prenant! Magnifique écriture ! J'ai retrouvé un peu de Valère Novarina que je recommande du reste. Il s'agit d'un dramaturge qui a vécu l'expérience du suicide. A lire et à relire tout comme cette écriture qui opère des associations tout à la fois étranges, concrètes, évocatrices palpables. J'ai beaucoup aimé.
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