Passager à Port Quetzal - Un chantier et des mortels
En recherche d’un emploi, un jeune chômeur ne s’imagine pas l’aventure dans laquelle il s’engage. Celle-ci bousculera toutes ses règles d’usage. Cependant, s’offre à lui, la chance inouïe de pouvoir rebondir dans un nouveau métier, sous d’autres cieux. Dans une nouvelle vie. L’ouverture d’un ouvrage unique sur l’océan Pacifique au Guatemala, entre les années 1 980 et 1983, concédera l’avantage d’un soutien à une petite population rurale et de pêcheurs qui vit petitement en décrochement des grandes citées. Le coup d’État de mars 1 982 viendra bouleverser les conditions de vie de tout ce peuple. Un groupe d’Européens, d’une soixantaine d’expatriés venus en famille, sera témoin d’un pays en état de siège où tout est soldat dans une guerre civile…
Alain Weill est retiré de la vie active des BTP en 2 016, sur les bords du Logone, près du lac Tchad. Des souvenances animent sa mémoire de septuagénaire. « Le métier de technicien de matériel, celui que j’ai exercé au fil du temps, depuis Port Quetzal, m’a ouvert les yeux au monde de notre terre, “qui parfois est si jolie”. Je n’ai pas vu le temps passer et le temps cavalcade bien malgré moi, dit-t-il ».
