
Parasitages - Ahellil n tura
De prose en poème en prosème pour échapper aux parasitages d’une société globalisée avant même de se consolider, l’auteur, Mhamed HASSANI, partage son parcours de poète mais aussi de citoyen d’un pays (l’Algérie) pris aux pièges d’une indépendance « confisquée ».
Le temps de fonctionnaliser, à travers les notes apaisantes d’une flûte de pan, un quotidien éreintant, dans la cité dévoreuse de ses enfants comme une chienne affamée depuis trop de siècles, enchaînée à un rocher à contempler les richesses de son territoire fuir vers les autres continents, il reprend pied dans sa langue maternelle (le berbère) pour reconstruire son humanité parasitée de partout.
Un instant de prise de conscience de l’ailleurs et de l’ici qui se confondent dans la même injustice, une pause au bord de l’irréparable et la marche reprend pour redonner du sens à l’homme.
Mhamed Hassani est né à Aokas en Kabylie maritime sur le littoral-est de Bgayet, (Bougie) en Algérie. Poète et dramaturge, il a commencé à écrire dans les années soixante-dix.
Il a écrit et monté sa première pièce de théâtre en 1978 et diffusé son premier recueil de poésie berbère « Ili » en 1981. En 1989 il édite sa plaquette de poésie « ARU ! » et en 2011 il réédité « Ili ! » Alors qu’un de ses textes dramatiques « la maison de Tiche », primé à plusieurs concours d’écriture, a été produit par le théâtre public de sa ville de résidence (Bgayet- Bejaia), la même année.
En 2014 il édite «ses « Divagations » composées de proses et de poèmes qu’il qualifie de « prosèmes ».
Aujourd’hui il continue son expérience d’écriture en approfondissant son prosème mais aussi en replongeant dans les écrits de jeunesse pour nous retracer son cheminement …