
Les veuves blanches
Quatre voix s'élèvent au milieu du silence du domaine. Quatre voix hantées par les différents affres du corps et du cœur, livrent à partir du lieu clos de leur chambre les déferlements de leurs pensées, qu'il s'agisse du cauchemar, de l'amour agonisant, de la mort en sommeil ou de la volonté de se plonger dans les ténèbres de l'oubli. Les veuves blanches se moquent et dirigent les espoirs ainsi que les illusions de celles qui s'éveillent dans l'interstice de l'aube, là où la mémoire est incomplète, là où les sensations fourmillent, entre l'indicible et le trop furieusement intime.
Célia M. Grzegorska a 21 ans, et termine ses études de Lettres Modernes à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Après avoir tenu une année durant la chronique littéraire d’un journal rémois et avoir publié, physiquement, dans quelques revues lyonnaises, et numériquement, sur des sites littéraires, elle ouvre un blog, Hendiadyn, sur lequel sont publiés textes, fragments d’ouvrages et chroniques sur la littérature d’hier et surtout, d’aujourd’hui.