En passant par la Lorraine

Septième et le plus jeune d’une famille italienne émigrée en lorraine afin de trouver le travail qui faisait défaut en Italie, mon père né en 1939 a eu une jeunesse turbulente mais riche. Doué pour les études, il se voyait journaliste mais le décès prématuré de son père changea la donne. Comme il est coutume dans les familles italiennes, c’est l’ainé qui se chargea de l’avenir de son frère. Et donc mon père à l’âge de quatorze ans fut propulsé dans le monde du travail : la sidérurgie. À force de courage et de pugnacité, il gravit tous les échelons : de simple ouvrier a contremaitre chef. Et à l’âge de 50 ans : il fut mis en préretraite et pu commencer à revivre une nouvelle vie. Il commença à écrire un poème, puis deux, puis trois, puis on ne compta plus. Chaque poème est comme une entité propre, a son propre caractère : tantôt marrant, triste, sérieux, mélancolique, joyeux, mais tous ils ont un point commun : c’est un hymne à la vie.