Astres Noirs, astres occlus
Les « astres occlus » est le premier nom donné par les physiciens qui s’y intéressaient aux trous noirs. Ce phénomène étrange, fascinant pour les scientifiques, des trous noirs, ne pourrait-il s’appliquer au comportement de certains de nos congénères ? À leur proximité, nous sommes littéralement absorbés, avalés dans le néant. La première partie du livre se passe pendant la seconde guerre mondiale et suit l'itinéraire de plusieurs membres d'une famille d'origine juive mais n’ayant jamais eu à s’éprouver comme telle jusque-là. La deuxième partie prend place quelques décennies plus tard et retrace une sorte d’enquête autour de la disparition de certaines « étoiles » englouties par le néant. La musique et la peinture tiennent une place importante dans le roman car deux des héroïnes accrochent leurs existences à l’art et à la beauté des choses. Elles se rencontreront et de leur amitié naîtra la chanson des Astres Noirs…
Laurence Lazare est musicienne et professeur de littérature dans des structures alternatives. Elle a aussi enseigné le yoga et la méditation. Elle a déjà écrit plusieurs nouvelles, romans, chansons. Elle attache une importance particulière à la musique de l’écriture, au phrasé. La musique transparaît aussi dans ses personnages. On découvre, dans ses derniers opus, une héroïne qui refait son apparition, Léa, violoniste et compositrice. Son premier roman, Musicienne du Silence peut passer pour l’autobiographie de ce personnage de fiction qu’est Léa. Son deuxième roman, Fugues/contrepoints évoquait, à travers une belle amitié masculine, l’éventualité des vies antérieures. Son troisième roman, Astres Noirs, Astres occlus, trouve ses racines dans la traque des juifs pendant l’Occupation avant de s’intéresser aux prolongements de disparitions inexplicables et inexpliquées. Les traces, les liens, l’art, le phrasé, voilà les principales préoccupations de cet auteur entre classicisme et innovation