
LEGNONGO NGOULOU Anaïs Chancellia
Extrait du livre de la plus jeune des auteur (e)s gabonais (e)s d'aujourd'hui, qui signe là, à 26 ans, son premier roman :
« Je les ai vues pleurer aussi, et leurs larmes sont parfois le fleuve Komo, qui se jette dans l’océan. Leurs larmes coulent ainsi jusqu’en Amérique, jusqu’en Europe, transportées par les courants, vers ces contrées où beaucoup rêvent, ainsi précédées des mille gouttes de leurs chagrins, d’aller retrouver le sourire, les pauvres, qui y vivraient pourtant, souvent, l’enfer. » (Avant-propos)