Michel Vialatte, à propos de son nouveau roman, Procrastinacius : "Laisser à mes lecteurs la faculté de prolonger tel ou tel récit"

Vialatte Michel

Michel Vialatte ambitionne, à travers son nouveau roman, Procrastinacius ou l'homme qui commençait tout et ne finissait rien, de renouveler la relation entre l’écrivain et son lecteur : "Je suis moi-même un gros lecteur, capable de lire deux à 3 romans par semaine avec émerveillement parfois. Mais il m’arrive aussi de rester de temps en temps sur ma faim quand mon imaginaire, que l’auteur a stimulé par son récit, dépasse celui de l’écrivain. L’envie me prend alors de façon irrépressible de prolonger la vie de son ou de ses personnages, au moment où je parviens aux dernières pages de l’œuvre !

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J’ai donc voulu, par ce roman, laisser à mes lecteurs la faculté de prolonger tel ou tel des récits d’André Manduit, en écrivant ses fameux chapitres 2 qu’il a laissés en blanc.Nous sommes à l’heure des réseaux sociaux, participatifs et interactifs. Il faut penser de nouvelles formes de création littéraire qui renouvellent les modes d’écriture !" 

Être lecteur et auteur à la fois !

Pour Vialatte, puisque nous sommes à l’heure du numérique, et que les modes de lecture mais aussi d’écriture évoluent, dès les semaines à venir, Il faut ouvrir au lecteur  la faculté d’enrichir par ses propres apports, tel ou tel des récits qu'il nous livre, d’être lecteur et auteur à la fois.

Il conclut : "Vous savez, j’ai toujours admiré ces athlètes qui courent un relais 4 x 100 mètres, et qui, d’un couloir à l’autre de la piste, se passent le témoin et prolongent la course de leur partenaire arrivé au bout de son effort."