Le nouveau livre de Michel Vialatte, paru fin mars, qui nous fait plonger dans la vie et l’œuvre d’André Manduit, cet écrivain fascinant qui laissa, à sa mort en 2022, une œuvre immense constituée notamment de nombreux manuscrits inachevés, a d’ores-et-déjà créé l’événement littéraire de ce printemps.
Mais il connaît depuis hier un nouvel épisode, et non des moindres, avec la révélation par l’ancien éditeur d’André Manduit, Adrien Martellet (les éditions Martellet ont hélas, cessé leur activité en 2023, du fait de la crise de l’édition en France), qui a été l’un des premiers lecteurs de « Procrastinacius, l’homme qui commençait tout et ne finissait rien », du testament littéraire d’André Manduit, qui avait été adressé par la Poste aux éditions Martellet en janvier 2022, moins de deux mois avant le décès de l’écrivain.
Adrien Martellet a rendu public, dans un communiqué publié le 21 avril, le texte intégral de ce document de 3 pages, profondément émouvant, (dont 1ère page ci-jointe), comportant les paraphes et signature d’André Manduit et des annotations manuscrites de l’éditeur.
Cette découverte, suscitée par la publication aux Editions du Net du livre de Michel Vialatte apporte un éclairage nouveau sur son personnage principal : André Manduit, dont Vialatte révèle la personnalité fascinante et 28 fragments emblématiques de son œuvre. Cet auteur, qui fut durant sa vie rédacteur dans une mairie de l’Essonne et vivait dans un petit pavillon de meulières rue du Vercors à Juvisy ( Ville de Juvisy-sur-Orge ) connaît ainsi une vraie et méritée notoriété littéraire posthume.
