
Plus fort que ses bourreaux
Marcel Thibault fut arrêté en 1941. Il fut ensuite interné politique comme otage à Compiègne, puis déporté, en Pologne, en Allemagne, avant de disparaître en Autriche dans des conditions, aujourd’hui encore, bien étranges. Son État Civil officiel comporte comme date de décès décembre 1944 alors qu’un document officiel envoyé à sa femme par le ministère des anciens combattants et victimes de guerre le signale vivant le 5 mai 1945. Son éloge funèbre est écrit le 6 février 1946. Et pourtant, il faudra encore attendre 2 ans ½ pour que les autorités françaises déclarent son décès. Pourquoi ?
Marié à l’une des petites filles du disparu, l’auteur a voulu, pour la famille, éclaircir l’histoire du déporté Marcel Thibault. Oui, éclaircir, car les informations disponibles, peu et beaucoup à la fois, s’avéraient toutes plus contradictoires les unes que les autres !