Meurtres à la tour païenne
Moi, je suis l’assassin.
Tout a commencé six mois, à peu près, avant les élections municipales. Les deux équipes opposées m’avaient fait de sacrées avances pour que je me mette sur leur liste. Elles savaient qu’avec la famille, je représentais un bon petit paquet de voix. Mais j’avais refusé à l’époque…
Moi, je suis la victime.
Enfin, l’une des victimes.
Je n’en ai pas été étonné. Je subodorais qu’en m’installant à Engones, les périls seraient grands. On ne joue pas impunément avec les forces cosmiques. Pouvais-je faire autrement ? On n’échappe pas à son destin…
Moi aussi, je suis l’une des victimes.
Coupable, c’est vrai, mais indirectement, et surtout pas d’un meurtre ! Ça non !
N’empêche, c’est à cause de moi que tout a commencé, c’est moi qui ai tout lancé, tout préparé, tout organisé. Ensuite, tout a dérapé et je n’ai plus rien pu maîtriser.
Je l’ai payé cash…
Jacques Tenneroni écrit depuis de très nombreuses années mais a commencé la publication de ses ouvrages il y a six ans seulement.
Certains se passent spécifiquement en Haute Provence : « L’avant dernier meurtre », « Deux tasses au comptoir » (anecdotes, vie et mœurs actuelles des habitants d’une vallée de Haute Provence) et « Les ânes de Peyrouge ».
D’autres, sont moins liés au terroir provençal : « Quand madame de… sortait », « Une vie de secours » et « Irène » (roman) ; « Qui j’aime ? Problème… » (nouvelles) ; « Ombres du soir » et « Taille la route, Achille » (road-movie); « Poussière de temps » (espionnage).
