Les Séquelles du passé - Entre « l’Inceste » et le « Haram »

Said Mecherri est né à Djemaâ Saharidj, un village de Kabylie d’où, après des études au collège local (CEM Si Abdallah), il a rejoint les bancs de l’Ecole Normale de Tizi Ouzou puis son poste. Après une interruption de deux années dans le cadre du Service National, il a repris son activité d’éducateur et accédé au poste de Directeur d’Ecole Primaire. Aujourd’hui en retraite, il collabore avec divers journaux (La Dépêche de Kabylie, Nass Bladi) tout en demeurant le correspondant local du journal Liberté.

Les êtres vivants sont nés pour vivre et disparaître un jour. Si ce n’est aujourd’hui, cela sera demain car notre destin est déjà tracé. Ce n’est pas partir lorsqu’on sait que l’on a simplement répondu à l’Appel Divin. Cependant la vie réserve souvent des surprises et la raison humaine s’y casse les dents. Faut-il concilier le passé et le présent ? Faut-il en subir les… séquelles ?

Les problèmes sociaux et familiaux ont toujours été le lot quotidien des familles de Kabylie où les discussions familiales n’osent toujours pas, tabou oblige, concerner certains sujets, le patriarcat demeurant un mur infranchissable. Ainsi, du passé du colonisé surgissent parfois, pour les générations de l’indépendance, certaines situations compliquées à l’extrême qui demeurent insolubles… à moins que la raison et les raisons trouvent un terrain d’entente à défaut de conciliation au sein des membres de la famille et parfois même au-delà.

Comment faudra-il se comporter ? Dieu seul le sait.