
La fabrique de nos frustrations - Capitalisme et pandémie
La pandémie du coronavirus a mis notre civilisation en questionnement. Les mesures de confinement, prises à l’échelle de la planète, et l’arrêt brutal de nos échanges commerciaux nous interrogent sur le bilan du système politico-économique que nous avons communément accepté, la mondialisation des moyens de production et de consommation. Faut-il poursuivre sur la voie du néo-libéralisme et en accepter les contraintes qui risquent de s’aggraver en augmentant le poids de nos frustrations ou se libérer de cette pression qui impacte nos aspirations légitimes à vivre mieux ? Guérir du coronavirus c’est peut-être aussi guérir du capitalisme. Mais, les choix de nos dirigeants seront-ils à la hauteur de cet enjeu ? Rien n’est moins sûr.
Professeur des écoles en charge d’élèves allophones et rédacteur en chef de la revue bimestrielle « Vrai ou Faux » dans les années 90, essayiste et romancier, l’auteur a déjà publié aux Éditions du Net « Chroniques de plomb », un recueil de nouvelles de science-fiction, un roman « Le paradoxe des anges » et plusieurs essais dont « Les passeurs d’aurore », chronique vivante du mouvement Nuit Debout à Marseille.