
La parole de la vie
Cette histoire, qui s’adresse à tous les âges, est racontée dans la pure tradition des contes berbères anciens. Elle brosse le portrait d’Ali, un petit garçon orphelin de mère. Les épreuves de la vie vont le pousser à grandir vite. Il se transforme alors, petit à petit, grâce au destin et à son courage exceptionnels, en un héros respecté, admiré.
Tahar Aouine est décédé le 5 novembre 2019, après avoir lutté, avec courage et dignité, contre une méchante maladie durant dix mois. Il venait d’avoir 69 ans. Dans sa jeunesse, il s’est intéressé à la pratique de la musique, notamment la guitare. Il s’est orienté ensuite vers le militantisme associatif et le syndicalisme. Il a même été emprisonné à Alger, en raison de son engagement syndical. Tout en militant activement, jusqu’à son hospitalisation, Tahar Aouine vouait une grande passion pour la lecture. Jean de la Fontaine, Mouloud Feraoun, Victor Hugo et Tahar Djaout faisaient partie de ses auteurs fétiches. Il aimait aussi écrire. Il a laissé, parmi ses manuscrits, des petites chroniques sur l’actualité et la vie en général, des poèmes aux thématiques très variées ainsi que ce joli conte que vous avez sous les yeux.