L'ultime hommage aux défunts chez les Batschenga
L’exécution du rituel funéraire chez les peuples Beti au Cameroun, pour chaque cas de décès, quelle que soit la qualité de la personne disparue (fou, mendiant etc.) est bien une obligation familiale pour tous ceux qui restent. Et ne pas y souscrire revient ainsi à déshonorer le défunt. À jeter un voile sombre sur la mémoire de son aventure terrestre. Et plus que tout, à déshonorer la famille toute entière. Plus le cérémonial est réussi, et plus belle est l’entrée que nous lui offrons au royaume des morts. Il est ainsi important de savoir honorer ses morts, de savoir les porter et les accompagner vers les ancêtres. Et plus que tout, il est vraiment important de respecter point par point, les différentes articulations de ce cérémonial, d’où l’importance de ce guide qui se veut une aide peut-être incomplète certes, mais néanmoins utile pour la plupart.
Daniel Onana est né le 15 juillet 1955 à Batschenga. Il est marié et père de quatre enfants.
C’est un écrivain au sens le plus large du terme mais aussi un artiste accompli puisqu’il est à la fois comédien, scénariste et metteur en scène. Passionné des arts et de la culture, il mène actuellement une intense activité visant à la revalorisation de certaines coutumes et traditions au Cameroun et principalement dans son terroir natal, où il a établi une œuvre philanthropique dénommée à juste titre « La Case à Palabre ».
