Ce passé qui ne passe pas
« La compréhension du passé contribue à comprendre le présent. »
Le 16 juillet 1942, l’opération « Vent printanier » est lancée. Il s’agit de la plus grande rafle de Juifs orchestrée par le régime nazi avec la complicité du gouvernement français de Vichy. Yvette et Solange âgée respectivement de onze et dix ans, échapperont par miracle à la déportation. Yvette et ses parents réussiront à fuir en Espagne, Solange sera cachée par des cultivateurs en Indre et Loir.
Quand les Allemands envahissent la Pologne, Blanka, cousine d’Yvette, fuit Varsovie pour se réfugier en Russie.
Parce qu’il ne faut pas seulement comprendre ce qui est arrivé, mais pourquoi et comment c’est arrivé, les récits d’Yvette et Solange commencent avec l’immigration de leurs parents qui ont fui l’Europe de l’Est pour échapper aux pogromes et à la misère.
Bientôt, il ne restera plus aucun témoin direct. Je m’interroge sur les traces du passé et sur l’avenir.
Après la Seconde Guerre mondiale, on a dit : « plus jamais ça ». Que reste-t-il aujourd’hui de ce vœu pieux ?
Mon envie de m’exprimer et de partager des émotions s’est d’abord réalisée dans la pratique de la danse puis de la peinture. Depuis une dizaine d’années, je fréquente des ateliers d’écriture qui répondent à la nécessité de témoigner sur des sujets qui me touchent. Je puise dans mes expériences pour rendre compte de sensations physiques, visuelles et les mettre au service de l’écriture.
Mon temps se partage entre l’écriture et la peinture. On peut voir mon travail sur mon blog : lavisdegeneblog. overblog. com.
Depuis quelques mois je participe à des concours de nouvelles qui me donnent l’occasion de tester mon écriture et de trouver de nouvelles formes d’inspiration par la contrainte. Mon premier roman : « Les Cheutons » a été publié en 2018 aux Éditions de Net dans le cadre des journées du manuscrit francophone.