C'est la faute à Odin
Pour les fidèles suiveurs des aventures d’Alexis Chevillon, avocat au Barreau de Paris, particulièrement spécialisé dans le droit à l’image, l’histoire racontée ici ne déparera pas !
Il est entrainé dans la quête, non pas du Graal, mais c’est tout comme. Il s’agit pour lui cette fois-ci de retrouver d’urgence, et c’est une question de vie ou de mort, un exemplaire des deux seuls Edda authentiques existant, le codex sacré écrit en runes des adorateurs du dieu Odin.
Cet ouvrage sera l’objet d’un échange contre le dénommé Charles, dit « Le taulier », qui ayant fait appel à ses services de conseil, a été kidnappé par les membres d’une secte nordique aux pratiques criminelles. Cette mission entraînera notre héros à Carnac, dans le Morbihan, haut-lieu de la préhistoire et des pratiques druidiques, où accompagné par son fidèle Fred, il assistera à la fête du Samhain, célébrée par le Dagda Josselin.
L’auteur, Alain Bugeat, pour son neuvième ouvrage, s’est complu à relier la saga de son héros, qu’il a fait vivre dans cinq de ses romans précédents, aux personnages de « Qui a touché au grisbi ? », paru précédemment et où il n’apparaissait pas encore.
Le style et le vocabulaire employés sont toujours les mêmes, et comment pourrait-il en être autrement pour ce romancier nourri de celui de la « Série noire », ou l’humour est permanent et le suspense soutenu ?
Il est à craindre, néanmoins que la série se termine là, non par manque d’inspiration de l’auteur, mais de façon à le laisser libre d’aborder un autre genre de littérature…
On verra bien !