Comme un air d'opossum - Testament
Pourquoi l’horizon doit-il renfermer les lendemains ?
Dans le brouillard se perdent les certitudes, et dans la pénombre on tient la main à la solitude ?
Vous êtes là à vous acharner à interpréter les regards et faire parler les silences.
Ah ! Comme j’ai envie de vous rire au nez !
Prétentieux ! De la fenêtre accordéon de votre sombre bibliothèque, vous chantez le clinquant et le flamboyant.
Assassins ! Vous profanez la virginité de mère nature pour le prix d’un chiffon à deux cent paginations ! Duquel, vous puisez jusqu’à la dernière goutte, votre sagesse à deux balles anti coagulation ! Faites de, narguons la mort, acceptons notre finitude, et puis, n’oublions pas de sourire, la vie est un conte de fée aux milles et un rebondissement !
Aveugle, absurde celui qui tord la réalité, embelli la vérité pour une éphémère sérénité…
Ce sont là les mots d’un homme blasé et aigri, qui pour se venger et surtout soulager sa peine inconsolable, commet l’irréparable…
Écrivain raté depuis maintenant près de dix ans, derrières plusieurs pseudonymes, j’ai publié plusieurs de mes textes et poèmes sur des pages Facebook dédiées à l’écriture. « Comme Un air d’opossum » en est le meilleur du pire.