
Douce heureuse
Victor, la cinquantaine, traverse une période qui s’apparente de plus en plus à une course d’obstacles. La plaie ouverte après sa séparation qui tarde à cicatriser, la relation complexe avec son père vieillissant ainsi qu’une carrière d’inspecteur de l’éducation nationale qui le fait se confronter, parfois durement, à la souffrance des écoles et des habitants des zones socialement sinistrées, sont parvenues à le faire douter.
C’est une lettre écrite par une inconnue prétendant être l’amour de jeunesse de son père qui va redonner du sens à son existence au travers d’une enquête qui le mènera vers des lieux et des personnes qui l’aideront à lever le voile trop longtemps déposé sur des secrets de famille.
Enseignant depuis près de quarante ans, principalement auprès d’enfants et d’adolescents en difficulté, l’auteur a rencontré au cours de sa carrière plusieurs élèves dont la souffrance psychique était directement liée à l’existence d’un secret de famille. Impressionné par la capacité de certains de ces enfants à pressentir la vérité, à « savoir sans savoir », il a souhaité explorer cette thématique au travers de ce roman. Ancien médiateur violence, cette histoire est également pour lui l’occasion de décrire les difficultés rencontrées actuellement par les écoles implantées dans les zones prioritaires.