La disparition

Ce que l’auteur nous propose dans cet ouvrage tient en peu de mots. Ce qui a été n’a pas à disparaître. Ce qui n’est pas n’a pas lieu d’apparaître. Ce sont des pensées concernant tout être et en particulier tout homme, étant posé comme postulat que l’homme est un sujet qui se cherche, sujet ou esprit dans une matière, matrice qui en retour rend de l’esprit, de l’être. Ceci peut se dire autrement, fut dit et doit sans cesse être redit. Venir dans notre corps relève d’un parcours que nous pensons normal alors qu’il révèle l’ampleur du Mystère. Tout dans nos actes, nos pensées et nos mots le signifie. Par la toile, la comédie, par le poème, par les formes créées, par la recherche tous azimut, par les volontés de puissance exprimant les impuissances. En quelque sorte par la condition humaine en prise avec elle-même, en quête de sa transcendance. Son renoncement ou son envie de vivre. Les hommes, à juste titre constatent la disparition de Dieu, mais ce n’est pas en vue de leur disparition, ce qui serait un formidable contre-sens. Bien entendu, le sujet dont il est question ici est inépuisable.