
On l'appelait « Uncle Magu » - Un assassinat maquillé ?
Avant que Thomas Sankara ne soit assassiné, « on se disait que le mouvement qui avait lieu au Burkina Faso pouvait faire tache d’huile. Il fallait l’éteindre » a un jour déclaré à la radio France internationale (RFI) Meng-Néré Fidèle Kientega. Pour ce proche conseiller - ancien chef du Département des affaires politiques à la présidence - de Thomas Sankara, lit-on sur le site de RFI, le chef de l’État ivoirien d’alors - Félix Houphouët-Boigny - avait « peur » d’un phénomène de contagion. Pour le président François Mitterrand, le président du Faso « tranchait trop »… La suite, le monde entier la connaît depuis. Le président du Faso sera lâchement assassiné par les hommes de son « ami » Blaise Compaoré.
Est-ce la même sorte d’appréhension qui a ligué certaines forces contre le président Magufuli ? Ils l’ont vraisemblablement tué et la version officielle peinera à s’imposer et à convaincre sur le continent. Pourquoi ?
Blogueur, Pierre K. Rugero est diplômé de l’Institut des Techniques Bancaires de Paris, il est l’auteur de plusieurs essais dont « Défaites et Hontes françaises - 1804-1994 : le Rwanda vengera-t-il Haïti ? » (Les Éditions du Net, 2020)