
Le Royaume des cerfs-volants
Des Monts d’Alsace aux volcans de Java, du quartier Marunouchi, centre de gravité de la capitale nippone, jusqu’au Monastère de Sengen au pied du Fuji Hama, les personnages de cette histoire sont à la recherche d’une chose fragile et rare qu’on nomme le bonheur. Si le bonheur est fragile, c’est qu’il peut échapper à chaque instant à qui croit le tenir, mais il est rare aussi parce que personne ne pourra jamais indiquer avec certitude où le trouver. Pour certain, il se cacherait dans le ciel impavide où passent les nuages, histoire de nous rappeler que, comme eux, nous ne faisons que passer. Pour d’autres, il serait un fruit qui se goûte dans le recueillement confiné de la prière et vaudrait promesse de salut. Certains affirment néanmoins qu’il se dissimulerait dans la beauté des choses, pour nous donner une prémonition de ce qu'est l'éternité… Qui croire ? A moins que, tout simplement, les pépites de bonheur ne soient constituées de ces petits plaisirs que nous apporte le jour qui passe, pourvu qu’on ait la sagesse de les partager avec les gens qu'on aime.
Après des études de Philosophie à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Lille, l’auteur est entré à l’Ecole Nationale de Santé Publique où il a obtenu un diplôme de management hospitalier. Pendant plus de trente années, il a dirigé de grands hôpitaux dans plusieurs régions de France et il a exercé des missions d’expertises à l’étranger sur des projets de santé publique financés par la Communauté Européenne. Après « Le pin d’Oyodo », « Le royaume des cerfs-volants » est son second roman.