
Les Défricheurs d'Infini - Tome II : Le Reptilien
Terry Cover est un agent très spécial. On le surnomme le Tricot. Il tire ce sobriquet d’un serpent terriblement venimeux. Une guivre pour moitié terrestre et pour l’autre marine : le trop célèbre tricot rayé. Possédé par cet incorrigible symbole, qu’il s’est fait tatoué sur l’intégralité de son corps, il ne soupçonne pas encore que ce dernier va le transporter, par-delà l’ultime frontière, jusqu’à la révélation de sa royale identité.
Cette œuvre de Johnny Phoenix est tout le contraire d’un échafaudage de romanciers pour « gaoulettes ». C’est tout un labyrinthe d’alchimiste. Un dédale dont le fil d’Ariane repose sur une formidable érudition. Lorsque le romancier s’empare de l’écriture afin de servir son histoire, l’alchimiste à l’encontre peut utiliser le roman afin d’assouvir sa passion du MYSTERE, son art d’écriture.
Logique en conséquence que la première tirade de son ouvrage soit symétrique à la dernière, dans « L’Analepse du Serpent ». Que l’anneau soit enfin bouclé, puis trempé dans l’eau froide des maîtres. Surtout lorsqu’il s’agit d’un scénario abordant les grands mythes de l’éternel retour, d’Ouroboros, voire du dragon qui tient en ses crocs la perle de la sagesse : la pure connaissance de Soi.
En conclusion : on ne chasse pas le génie, c’est encore lui qui s’élève.