Les Quinquins
1964. La guerre d’Algérie venait de se terminer, la pilule n’existait pas, l’avortement et l’homosexualité étaient des délits et les jeunes filles subissaient la tutelle omniprésente de leurs parents. Gérard, râleur et rêveur, Alain, conciliant et bon camarade, et François, le bon élève, tous trois enfants de troupe en classe de première à l’École Militaire d’Aix-en-Provence s’ennuient. Ils veulent vivre leur jeunesse comme ceux de leur âge. Un jour, une petite annonce appelle à créer un Club à Aix. À leur grande surprise, leur École les autorise à y participer. Quelques jours plus tard, ils se rendent en compagnie de nouvelles adhérentes au Corso du Carnaval.
Rapidement le Club s’organise, trouve un local, danse, fréquente les cafés et les cinémas, part en sorties. Son succès est grandissant auprès des jeunes issus de la bourgeoisie de la ville. Jacques, son créateur, influencé par son éducation chrétienne, tente d’imposer ses vues : supervision par un prêtre et interdiction du flirt. Il rencontre vite l’opposition des Quinquins, un petit groupe formé des trois enfants de troupe et de trois filles, Marie-Christine, l’organisatrice, Évelyne, mignonne et capricieuse et Monique, la chahuteuse, plus frondeuse que les autres.
Gérard Aubert est né en Provence en 1946. Il passe sa jeunesse dans un lycée militaire. Refusant d’en embrasser la carrière, il étudie l’histoire à l’université puis monte à Paris. Sa vie professionnelle est consacrée à l’administration de l’État. À la retraite, il décide d’écrire pour lui-même et publie son premier roman en 2018 « Trois semaines à Kelz ». Ce nouveau roman constitue une suite de sa réflexion sur la jeunesse du début des années soixante.
