
Paradoxes du roman comme miroir dans « La mise à mort » d'Aragon - (Eclairage psychanalytique)
Dans le cadre de mes activités professionnelles j’ai eu autrefois à monter un spectacle lyrique sur des textes d’Aragon, pour lesquels Jean-Michel Damase a composé une partition originale.
J’avais choisi comme thème le malheur d’aimer, rendu célèbre par la chanson de Jean Ferrat et riche d’élaborations possibles, auquel on pouvait rattacher des textes moins connus, issus de La mise à mort et du Fou d’Elsa. Thème qui est en lui-même un paradoxe, puisqu’il ne s’agit pas du malheur d’aimer sans être aimé, mais de tout autre chose, qui court tout au long de l’œuvre d’Aragon : « il n’y a pas d’amour heureux »…
Bien plus tard, dans un temps d’élaboration seconde, j’ai souhaité revenir sur ce travail avec d’autres méthodes, dans le cadre du séminaire Psychanalyse et Création de l’Institut de Psychanalyse.
C’est l’objet de ce texte.