
Renaissance(s) africaine(s) - Défis et enseignements des situations complexes
La culture politique africaine a développé depuis très longtemps une approche en termes de Renaissance. Si les interrogations sur l’effondrement, au sens où un système ne surmonte pas une crise, sont légitimes, celles sur les renaissances le sont tout autant, à savoir les scénarios de sociétés non seulement résilientes, mais trouvant un nouveau souffle dans la traversée d’une crise sévère. Des instruments de politique économique adaptés à des situations de complexité sont nécessaires. Une réflexion théorique et opérationnelle doit venir fournir de nouveaux instruments permettant de se débrouiller dans la complexité, avec des interactions systémiques entre différents domaines. Des ateliers préparatoires ont réuni une quinzaine de contributeurs afin de préciser ce qu’il faut entendre comme Renaissance pour l’Afrique contemporaine, à partir des défis et enseignements des situations complexes. Ce que d’aucuns appellent renaissance africaine s’apparente à une capacité inhérente au continent de continuer à croître dans un contexte mondial de plus en plus défavorable. Et il s’agit de ce fait d’une renaissance basée sur une solidarité afro-africaine. Nous présentons ici une synthèse de ces contributions organisée autour de trois grands thèmes : l’Afrique dans le monde d’aujourd’hui, la gestion des situations complexes, l’Afrique durable.
Contributions de : Jamila Alaktif, Maa-El-Anin Alaktif (Université d’Artois), Raïssa Ada Allogo (Union Africaine), Mohamed Amara (Université de Bamako), Joseph Attila (Université d’Artois), Hanane Baali (Université de Rabat), Omar Benida (Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II), Stéphane Callens (Université d’Artois), Luc Henry Choquet, Mounirou Diallo (Université de Dakar), Mhammed Echkoundi (Université de Rabat), Sandro Gozi (Parlement européen), Badri Houda (Université de Lille), Gwenaelle Otando (Université d’Artois), Hassan Ramou (Université de Rabat).