
Sandja - Épitaphe d’un amour éternel
En ouvrant, le nouveau poème au long cours de Cheick Ibrahim Cissé, Sandja : épitaphe d’un amour éternel, on pourrait s’attendre à lire les traditionnelles confidences d’un amoureux. Mais on est agréablement surpris. Car, bien que l’œuvre soit dédiée à une femme, ce n’est point le poète qui épanche son âme, mais la femme dont le cœur épris d’amour pour lui s’est heurté à l’irréciproccité sentimentale de celui-ci. L’amour est bien le nerf de cette œuvre, mais il est conjugué au féminin, puisque c’est une femme amoureuse qui s’exalte. Comme le poète le dit si bien, l’amour est une puissance ! Une puissance divine à laquelle on ne goûte qu’avec la sincérité du cœur. Et, il n’est jamais loin, l’amour. Il nous suffit d’ouvrir notre cœur pour le capter, le sentir, le voir. Il faut parfois de la volonté pour aimer.
Amoureux de la poésie qu’il définit comme le langage de l’âme, Cheick Ibrahim Cissé prépare une thèse en Poésie Négro-africaine sous la direction de son Maître, Toh Bi Tié Emmanuel. Né à Niellé en 1992, petite commune du Nord de la Côte d’Ivoire, il poursuit ses recherches en Littératures africaines à l’université Alassane Ouattara. Épris de traditions africaines, il initie le concept littéraire du Makri, inspiré de la poésie des griots d’Afrique. Cheick Ibrahim fait partie de cette nouvelle génération d’écrivains qui puisent leur inspiration des sources orales africaines.