Serial dragueur
« Oh Lulu, tu as un nouveau parfum. Il sent bon, c’est quoi ?
- C’est Bel Ami d’Hermès. Je l’ai acheté à cause de la pub à la télé !
- Ah bon ? À cause de la pub ?
- Oui, tu comprends la pub dit : il se parfume au singulier et elles s’abandonnent au pluriel ! »
Lulu joue un rôle et revêt sans arrêt son costume de séducteur. Il est tout à la fois, Don Juan, Valmont, Bel-Ami, Solal, Casanova, Steeve McQueen, Arsène Lupin, Jean Gabin, Clark Gable, Eddie Barclay, DSK et, bien évidemment, son idole James Bond…
Dès qu’il se trouve dans une assemblée féminine, il ressemble à un gyrophare qui tourne sur lui-même en clignotant. Il ne sait plus où donner de la tête :
« À qui appartiennent ses jolis yeux ? »
« Vous croyez à l’amour au premier regard, ou je dois repasser une seconde fois ? »
« J’ai un problème avec mon répertoire téléphonique, il manque votre numéro ! »
Il est blond, beau et aime les femmes plus que de raison… C’est un séducteur et un menteur invétéré… Il a tout mais jusqu’où vont le conduire ses mensonges et… l’alcool ?
Lorsqu’elle était enfant, Lily écrivait des contes pour ses petits frères. Plus tard, elle a repris la plume pour amuser ses amis qui l’ont encouragée à publier des pamphlets contemporains, remplis d’humour. Elle poursuit l’aventure avec, entre autres, des autofictions ayant Marseille pour décor. Son dernier roman, historique et biographique, « la Flamme des Justes » connait toujours un vif succès. Elle revient sur le devant de la scène avec un roman plus léger.
Sportive, ancienne triathlète, cette mère de famille est née à la Belle de Mai. Elle a eu plusieurs métiers différents et a quitté Marseille pour intégrer le Ministère de l’Intérieur. Elle a séjourné à Lille, à Versailles, à Meaux, à St Nazaire. Elle est à présent Directrice des Ressources Humaines à la mairie de la Baule.
Ce roman léger, amusant, à l’humour parfois grinçant, dans lequel l’auteur se plonge avec bonheur et délice pour passer un agréable moment de divertissement, est un portrait au vitriol d’un séducteur sur le retour. Rien à voir avec le dernier roman de Lily TAIX qui est un roman historique des plus sérieux : « la flamme des Justes ». Ici, l’auteur fait un grand écart et pas des moindres ! C’est un style nouveau, un cliché ironique ! C’est drôle, et pathétique à la fois
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