
Travail militant ou engagement pour soi - Enquête sur un militantisme ambigu : le cas des « Mains Blanches » et de « Al Inbiaa »
Les associations sont valorisées en tant que créatrices de lien social non hiérarchisées. Suivant cette approche, les associations peuvent être définies comme le résultat d’actions collectives au service d’un projet.
A ce titre les associations constituent un maillon des mécanismes de régulation, l’une des techniques d’éclusage permettant de maîtriser dans un sens unique, l’influx des exigences nouvelles de la partie « activée » de la population, en fonction de leur mobilisation sociale.
Qu’en est-il lorsqu’il s’agit de travailler sur deux associations, dans deux aires géographiques différents, à savoir ; la France et le Maroc ?
Est-ce qu’il y a un véritable partenariat ? La gestion du fait associatif est-il de rigueur ?
Cet essai, tente de clarifier les positions d’un militantisme ambigu et, d’un savoir faire, qui n’est pas toujours là où l’on s’imagine le trouver. Deux exemples concrets, nous permettent de poser de nouveaux questionnements et de nouvelles méthodes de travail.
Rachid Rahaoui, Enseignant chercheur en sciences sociales et juridiques. Il enseigne le Droit Commercial, le Droit public et le Droit Social Européen à l’IUT de l’Oise et à Promeo Oise.
Titulaire d’un Troisième cycle de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Paris.
Il a publié de nombreux ouvrages sur le militantisme, l’engagement, l’intégration… et de nombreux articles scientifiques.