
Un Amour Fatal
Croire qu’un cœur ne puisse aimer qu’une seule fois, comme le dit la chanteuse égyptienne Chadia (Le cœur n’aime qu’une fois et non deux), serait nier à Jacques Brel la certitude qu’il a en chantant qu’il « lui parlerai de ces amants-là qui ont vu deux fois leurs cœurs s’embraser ». Et pourtant, il y a les adeptes de ces deux théories. Notre héroïne, Karima, croit dur comme fer que c’est Chadia qui a raison et, étant déjà éprouvée par une expérience malheureuse, se croit immunisée contre une nouvelle aventure. Même pour son mari, elle ne ressent que tendresse et respect.
Le sort en a voulu autrement et à la première attaque elle se trouva désarmée et se laissa entrainer doucement, sans s’en rendre compte, dans ce qui va devenir pour elle une descente aux enfers.
Toujours est-il que « la meilleure preuve d’amour est de ne jamais s’en aller pendant l’absence de ceux qu’on aime ».