Une Histoire, Une Vie - Préface d’Assanvo Dyhié Amoikon

Grand-Maître, la jeunesse ivoirienne et africaine est victime de l’inconscience des adultes que vous êtes. Vous devez, dès lors, comprendre nos cris de révolte et la violence qui nous accompagne.

Nous, jeunesse d’aujourd’hui, nous sommes une âme, nous sommes un peuple, nous sommes une culture, nous sommes toute une histoire et sommes bien réveillés et debout, habités par une dynamique nouvelle, une réelle vision pour notre pays, voire notre continent. En fait, et c’est cela même qui constitue notre leitmotiv, nous ne faisons partie ni des laquais ni des pantins des occidentaux.

À travers l’écriture, une écriture directe, sans ambages, en prise immédiate sur les réalités contemporaines d’une existence tumultueuse, j’ai la ferme conviction que je peux influer positivement le changement du monde africain que je souhaite modifier en profondeur. Tel est mon unique objectif ; celui qui est de voir mes frères africains unis, solidaires et engagés pour le bien être du Continent Africain. Je prédis des africains ayant banni de leur cœur la haine, la vengeance et la rancune.

Mission certes difficile voire périlleuse dans cet univers électrique au sens plein du terme, mais tout de même, entreprise noble que celle initiée par cette jeune âme à qui nous ne pouvons souhaiter que bon vent et que ce coquet embryon, Une Histoire, Une Vie, soit le prélude à une œuvre colossale susceptible de rétablir l’ordre des choses, si bien sûr cela est encore possible, pour une Afrique digne et fière. Puisse Dieu le Père Lui-même insuffler une dynamique nouvelle, vertueuse et humaine à ce jeune homme pour un monde sans animosité, sans hypocrisie, sans complexe béat de supériorité source de complexe d’infériorité nuisible et surtout, comble du désespoir, sans orgueil comme si nous pouvions retrancher ou ajouter un iota à notre triste existence qui exhale pourtant l’opulence.