Delenda
Heidi et Mickael sont deux jeunes enfants abandonnés dans les ruines du Berlin de l’après capitulation de l’Allemagne nazie, au printemps de 1945, ceux que l’on a désignés comme étant « les enfants du chaos ». Leur destin va les prendre en main pour les conduire vers des futurs exceptionnels et en particulier celui de la petite fille, qui accédera au Graal absolu de l’obtention de deux Prix Nobel scientifiques, à l’égal de Marie Curie, elle-aussi émigrée, cent ans auparavant. Le surnom de Delenda (issu du verbe latin delendare, détruire) que Mickael avait attribué à sa sœur de cœur trouvait sa justification dans la rage qu’elle exerçait subconsciemment pour éliminer toute tentative d’allusion à ses origines.
Ce récit passionnant n’est qu’une pure fiction, d’aucun n’en douterait ! Mais comme toutes les bonnes fictions elle pourrait laisser croire qu’elle est née de l’histoire de personnages réels, à peine dissimulés, et à l’abri de pseudonymes formellement imaginaires. Néanmoins, l’auteur, Alain Burgeat, une fois de plus, a laissé son imagination vagabonder dans un domaine où il serait possible que certaines personnes pourraient trouver une incontestable analogie avec une part de leur propre destin.
