
Disparu
Alexis Chevillon, avocat au barreau de Paris, est rongé par son attirance de l’Aventure qui lui fait tant défaut dans son nouvel emploi de directeur juridique d’un groupe de média et d’événementiel parisien. Comme il le dit lui-même : « Je m’emmerde ! »
Il accepte donc la mission de rechercher Maxime, évaporé sans laisser de trace et ce pour donner satisfaction à Anne-Sophie, la compagne catalane de ce dernier qui l’en a sollicité.
Connu sous le diminutif de Max, cet homme qui a disparu des radars est un personnage au passé sulfureux du monde de l’ombre, du fait de son implication dans les événements de la guerre civile des Balkans dans les années 90, en tant qu’infiltré pour les services secrets français.
Par pure coïncidence, Alexis Chevillon est incité à poursuivre son enquête en Serbie, à Belgrade, car, de toute façon, il doit s’y rendre pour assurer le bon déroulement de L’Eurovision, dont son groupe employeur assure la production.
Alain Burgeat, s’est résolu à revenir à son personnage favori, le bouillonnant Alexis Chevillon, pour ce dernier roman. Il s’en explique dans l’avant-propos et il est probable que de nouvelles aventures de cet avocat parisien feront l’objet de ses prochains ouvrages.
Le récit de Disparu se lit d’une seule traite au fur et à mesure que l’enquête progresse, piétine, ou parte dans de mauvaises directions. La fin est heureuse, dans le style des films hollywoodiens, mais le suspense demeure jusqu’à la dernière page !