
La limite de résistance des attelages
Rien d’étonnant de globalement retrouver Daniel Bot, ses nouvelles, poésies, etc. avec cette toutefois 16ème publication légèrement voulue décalée, orientée en avant par rapport aux précédentes.
Avec « La limite de résistance des attelages », on peut y lire l’intention de l’auteur à vouloir faire attelage avec le lecteur pour qu’il se trouve quasiment avec lui, dans son présent, avec sa main dans la sienne en train de dérouler, projeter l’écriture des récits qui y figurent.
Ceci reste une démarche qui conserve une part d’aléatoire et qui dépend expressément de la capacité du lecteur à se laisser emmener dans l’univers autant parfois terre à terre que d’autres fois poétique où l’auteur lui propose d’entrer en sa compagnie.
Nivernais d’adoption depuis bientôt 15 ans, avant cette migration Daniel Bot a d’abord passé son enfance et son adolescence en Seine Saint-Denis. Il a ensuite vécu principalement dans le sud Seine-et-Marne.
L’écriture est venue à lui à partir de 1976, durant ses années lycéennes. Jusqu’ici, elle et lui ne se sont jamais quittés. Leur auteur n’a cependant opté pour l’édition qu’à partir de 2018. Il poursuit depuis ce mouvement selon lui « décevant pour les puristes attachés aux conventions littéraires ».
Mis à part la publication d’un roman (en 2021) puis celle d’un ouvrage en rapport avec son ancienne profession d’éducateur spécialisé (publié en 2021 et donc dans une seconde version en 2024), l’espace de prédilection de cet auteur se situe dans l’écriture apparemment insatiable et gourmande de nouvelles et aussi de réflexions, témoignages divers, parfois de poésies.