
Romance du Melhoun - Kholkhal Aouicha
La chanson « Kholkhal Aouicha » nous laisse penser que cette femme devait être mariée, puisqu’elle portait un kholkhal (et que seules les femmes mariées avaient le droit d’en porter). Et de ce fait, elle devait vivre une relation extra-conjugale. Cette situation est aussi confirmée par le fait que les rencontres entre elle et son amant n’étaient pas aisées, puisque la chanson débute par la plainte du poète prenant à témoin ceux qui sont, comme lui, solitaires et abandonnés par celles qu’ils aiment et qui, chaque fois qu’ils voient une beauté, leur « feuille jaunit et se fane », selon son expression.
La chanson nous conte l’histoire de l’amant longtemps ignoré par sa maitresse sans raison apparente et sa garçonnière restant vide par son absence. Puis qui, un jour, sans prévenir, vint le retrouver dans leur lieu de rencontre. À sa vue, toutes ses peines et ses maux s’évaporèrent. Ils se divertirent alors comme des rois (sultans) durant des moments inoubliables. Mais il y a une fin à tout et surtout aux belles choses. Et lorsque vint le moment de la séparation, le pauvre amant s’effondra, fondant en larmes.
Voyant son état déplorable, au moment où elle le quittait, elle lui remit son bracelet de cheville qu’il devait garder en souvenir, mais qu’il devait lui restituer lors de leur prochaine rencontre. Ne pouvant s’en séparer tellement il représentait, virtuellement, la présence de celle qu’il adorait, il mit le bracelet dans sa poche, mais, malheureusement, le perdit…
Passionné par la lecture, d’abord, puis bénéficiant d’une imagination très fertile, l’écriture s’imposa à moi comme une nécessité, plus qu’un « Hobby ». Durant ma jeunesse et même mon adolescence, j’ai fait des tentatives en écrivant des textes (que je ne qualifie pas de « romans »), qui finissaient immanquablement à la corbeille à papier, car sans espoir d’être publié, jusqu’à ma découverte de la JDMF.