Racisme dans la police - Mensonges ou Réalité ?
L’affaire d’Aulnay-sous-Bois et le viol présumé de Théo, un jeune noir de 22 ans, dont le contrôle d’identité a mal tourné, dans le courant du mois de Janvier 2017, a suscité et suscite encore de vives réactions dans les banlieues de la Région Parisienne et dans les villes de province, avec des manifestations regroupant des foules importantes, mais aussi, hélas, leur lot de casseurs, qui s’en prennent aux forces de l’ordre.
L’émoi suscité par cette affaire soulève une question fondamentale dans notre République : NOTRE POLICE EST-ELLE RACISTE ?
De 1998 à 2010, Emeric Goubelle a travaillé dans la Police Nationale, en tenue et en civil, dans plusieurs services, à Paris, aussi bien dans les beaux quartiers que dans le 19ième arrondissement, quartier «sensible, cosmopolite, où se concentrent tous les problèmes des cités de banlieue, et en province. Il a connu la police de proximité, favorrable aux relations détendues entre la population la plus bigarrée et les forces de l’ordre, et, à partir de 2002, la révolution de la police sarkozienne vouée exclusivement au « tout répressif » et à la dictature « du chiffre ». Dès lors, les relations entre police et population se sont tendues, les violences se sont exacerbées, et le racisme policier est monté en flèche, attisé par un Front National qui a investi les esprits des fonctionnaires de police.
Fort de ses expériences vécues, l’auteur nous plonge dans un monde inconnu, et porte un oeil acéré et critique sur les coulisses de cette machine qui broie les meilleures volontés, dans certaines parties de notre pays. Heureusement, l’espoir subsiste, car si on appliquait les solutions qu’il préconise, ces tensions pourraient s’adoucir et les relations entre les administrés et ses forces de l’ordre pourraient redevenir normales, comme cela le reste largement dans les villes de province.
