Au Bout du Monde - Soixante-Quinze
Avec ce recueil de Poésie, tenter à Vous conter une histoire de son épopée, rappelant bribes de La Nouvelle, sous une forme poétique par le biais de sonnets et de Dérives (Le Dérive étant un style créé, d’inspiration rondeau, sur 3 ou 6 rimes) fut ce profond désir à l’occasion de la Journée du Manuscrit Francophone 2023.
Le sous-titre « soixante-quinze » correspond au nombre de poèmes construisant ce recueil d’une part, mais d’autre part aussi au fait que la trame se passe dans certains quartiers parisiens.
Je préconise de lire à voix chuchotée cette poésie, à demi-voix comme lors de sa composition, amenant à la vivre autrement.
Composant des rimes et vers depuis fort longtemps, comme des histoires courtes du Cinéma, j’en suis venu à proposer ma poésie à l’édition, poussé par des tiers, de leur plaisir et du mien.
À l'image des précédents livres que j'ai eu la chance de lire, ce recueil est un enchantement.
Chaque mot est précieusement choisi pour le plaisir du lecteur,
ajoutant au bonheur de parcourir ces poèmes rares composant une aventure
Merci pour ce cadeau.
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Pour son Quatriième recueil de 75 textes cette fois, Olivier Delabre, vous convie jusqu’ Au bout du monde (Editions du Net, 2023) et même, parfois, au bord du monde.
Dans une savante construction où chaque poème annonce et appelle le suivant, on trouvera sous sa plume alerte, cette fois, que des formes fixes mais en rien figées. En effet, d’une page à l’autre on passe allègrement d’un sonnet au suivant ou, avec la même fluidité, d’un « dérive », parfois redoublé, à son écho. Car ce poète innove dans le cercle fermé des formes fixes.
Olivier Delabre, homme de son temps au combien, comme à l’accoutumée, nous fait voyager dans son monde intérieur. Et il ressemble à celui de beaucoup d’entre nous comme dans les lieux pas si communs où ses pas l’ont porté. Paris, tient, bien sûr, une place centrale dans cet ouvrage tant il vibre pour cette ville où la vie se mêle à l’envie, les amours à des toujours qui naissent ou meurent avec le jour,…
Laissez-vous prendre par la main car ce cicérone vaut autant le détour que le périple auquel il vous convie et où il convient d’aller au pas, car prendre son temps n’est en rien le perdre.
©Christian Satgé
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