Le trio Gaël
Gaël est amoureux d’Énora qui ne l’est pas de lui. Maëlle est amoureuse de Gaël et le console. Là où la sociologie et les caractères brouillent déjà passablement les cartes, le hasard vient mettre son grain de sel. Une chance ? Peut-on aimer vraiment quand on est dans cette étape de la vie où l’on se construit une identité ? à moins de se construire en aimant ! Gaël s’épanche dans son journal intime et, par les jeux capricieux du destin, subit les vertiges du désir avant de découvrir l’amour. Mais que faire de cet horizon immense qu’est la vie quand on a 18 ans, des sentiments comme de solides amarres et des rêves grandioses d’exilé comme Victor Hugo ? Le pari de Maëlle est celui de la réparation des brisures familiales afin de donner du sens à sa vie et une base solide à ses projets personnels. Maëlle est Maëlle, c’est sa certitude. Quant à Énora, elle porte les marques de son désenchantement et explose sans peur et sans pudeur avant de laisser s’exprimer son âme de pionnière, autrement dit, son besoin immense de liberté. Pourtant, la nature du lien qui les unit dépasse leur engagement dans un serment d’adolescents.